Ressources naturelles Canada – Faits dérangeants pour les militants du climat

Contribué par Robert Lyman © 2021. La bio de Robert Lyman peut être consultée ici. (Translated from English summary.) English version: https://blog.friendsofscience.org/2021/12/30/natural-resources-canada-inconvenient-facts-for-climate-activists/

Tous les deux ans, Ressources naturelles Canada publie le Energy Fact Book, une compilation de statistiques sur l’offre, la demande, le commerce et les sujets connexes à l’énergie au Canada. J’ai déjà examiné l’Energy Fact Book 2018-2019 et j’ai été impressionné par le nombre de faits, rapportés honnêtement et avec précision par le ministère, qui contredisent les intrigues habituelles de ceux qui prétendent que les considérations d’« urgence » environnementale, et en particulier climatiques, devraient régir la prise de décisions en matière d’énergie et de politique environnementale au Canada. J’ai maintenant passé en revue l’édition 2021-2022 de l’Energy Fact Book – CAHIER D’INFORMATION SUR L’ÉNERGIE, qui peut être trouvée ici :

Je propose cette sélection de points saillants factuels du livre en contraste avec les affirmations habituelles de l’alarmisme climatique.

L’énergie et l’économie

Affirmation:
L’énergie n’est pas un contributeur majeur au revenu du Canada, surtout à l’extérieur de l’Alberta.

Les faits:
Alors que le PIB du secteur de l’énergie en Alberta en 2020 était le plus élevé au Canada à 59,6 milliards de dollars, il était important dans toutes les provinces, y compris notamment en Ontario (15,6 milliards de dollars), au Québec (12,0 milliards de dollars), en Colombie-Britannique (11,8 milliards de dollars) et en Saskatchewan (10,5 milliards de dollars) .

Affirmation:
L’industrie de l’énergie ne contribue pas beaucoup aux recettes publiques.

Les faits:
Les recettes publiques annuelles moyennes du secteur pétrolier sur la période 2015-2019 étaient de 13 milliards de dollars. De ce montant, les industries d’extraction et de soutien en amont représentaient 10 milliards de dollars. La part du secteur de l’énergie dans le total des impôts payés par toutes les industries était de 6,9 %.

Affirmation:
L’énergie renouvelable représente une part importante de la production d’énergie primaire du Canada.

Les faits:
De la consommation d’énergie primaire du Canada en 2019, le pétrole brut, le gaz naturel et les liquides de gaz naturel représentaient 71 % du total, l’uranium 16 %, le charbon 5 %, l’hydroélectricité 5 % et les autres énergies renouvelables (biomasse, éolienne et solaire) 3 %. En excluant l’uranium, les combustibles fossiles représentaient 76 % de l’approvisionnement total en énergie primaire du Canada en 2019, les biocarburants et les déchets 4 % et l’énergie éolienne et solaire 1 %.

Affirmation:
Les sources d’énergie renouvelables constituent une importante source d’emplois par rapport aux industries du pétrole et de la production d’électricité traditionnelle.

Les faits:
Le secteur de l’énergie du Canada est une partie de l’économie canadienne à forte intensité de capital et non de main-d’œuvre. En 2020, 4,7 % du total des emplois directs et indirects étaient dans le secteur de l’énergie ; sur ce total, 1,6 % des emplois étaient directs : 1,0 % dans le pétrole, 0,6 % dans l’électricité et 0,1 % dans les autres (y compris la production d’énergies renouvelables).

Affirmation:
Les exportations d’énergie ne représentent pas une partie importante du commerce du Canada.

Les faits:
Les exportations d’énergie en 2020 représentaient 18 % des exportations totales de biens canadiens, ce qui est considérablement plus élevé que les véhicules automobiles et les pièces de véhicules automobiles, la deuxième catégorie en importance.

Affirmation:
La plupart des importations de pétrole du Canada proviennent de dictatures du Moyen-Orient.

Les faits:
En 2020, 78 % des importations de pétrole du Canada provenaient des États-Unis, 3 % de la Norvège et 1 % de la Colombie. Treize pour cent venaient d’Arabie Saoudite et 4% du Nigeria.

Affirmation:
L’électricité est une destination plus importante pour les investissements énergétiques au Canada que l’extraction de pétrole et de gaz.

Les faits:
En 2020, l’extraction de pétrole et de gaz était le plus grand domaine de dépenses en capital dans le secteur de l’énergie, à 21,7 milliards de dollars, suivi de la production et de la transmission d’électricité à 21,2 milliards de dollars.

Affirmation:
L’électricité représente la plus grande part de la valeur des grands projets énergétiques prévus au Canada.

Les faits:
En 2021, il y avait 305 projets énergétiques prévus (annoncés, en cours d’examen ou approuvés) d’une valeur de 449 milliards de dollars et 97 projets en construction d’une valeur de 139 milliards de dollars. Les projets du secteur pétrolier et gazier représentaient la plus grande partie de la valeur des projets, 336 milliards de dollars.

Tendances des émissions et décarbonation

Affirmation:
Le captage et le stockage du carbone représentent un grand nombre de « projets de technologies propres ».

Les faits:
Deux projets de captage et de stockage du carbone étaient en cours au Canada en 2017 et 2018, un en 2019 et aucun en 2020 et 2021.

Affirmation:
La consommation d’énergie secondaire du Canada par type de combustible peut être rapidement convertie en 100 % d’électricité et de biomasse.

Les faits:
L’électricité et la biomasse combinées en 2018 représentaient 26 % de la consommation d’énergie secondaire ; 74 % étaient du pétrole, du gaz naturel et d’autres produits.

Affirmation:
L’élimination du gaz naturel n’aurait pas d’impact majeur sur l’économie énergétique finale du Canada.

Les faits:
En 2018, le gaz naturel a fourni 53 % de l’utilisation du chauffage résidentiel, 70 % de l’utilisation du chauffage de l’eau, 19,4 % de l’utilisation du secteur commercial et 43 % de l’utilisation du secteur industriel.

Affirmation:
La consommation de carburant dans le secteur des transports est en baisse.

Les faits:
La consommation d’énergie des transports a augmenté de 26 % entre 2000 et 2018.

Affirmation:
Le Canada pourrait fermer les sables bitumineux à un coût acceptable.

Les faits:
L’investissement en capital dans les sables bitumineux à la fin de 2020 était de 332 milliards de dollars.
Les sables bitumineux fournissent 97 % des réserves prouvées de pétrole du Canada.

Affirmation:
Le Canada n’a pas bien réussi à réduire les émissions de GES par habitant.

Les faits:
De 2000 à 2016, les émissions de GES du Canada ont diminué de 23 % par dollar de PIB et de 18 % par habitant.

Sables bitumineux

Affirmation:
L’intensité des émissions de GES de la production des sables bitumineux augmente.

Fait:
De 2000 à 2019, les émissions des sables bitumineux par baril ont diminué de 33 %.

Affirmation:
Les sables bitumineux représentent une grande partie des émissions mondiales.

Fait:
Les sables bitumineux représentent 0,1 % des émissions mondiales de GES.

Affirmation:
L’exploitation des sables bitumineux occupe trop de terres.

Les faits:
La superficie totale exploitée pour les sables bitumineux est de 901 kilomètres carrés. Cela représente 0,009 % de la superficie du Canada.

Production d’électricité

Affirmation:
Les combustibles fossiles ne sont pas importants pour la production d’électricité au Canada.

Les faits:
Voici les parts de la production d’électricité fournies par le charbon, le gaz naturel et le pétrole par province et territoire en 2019 :

Nunavut : 100 %
Alberta : 89 %
Saskatchewan : 81 %
Nouvelle-Écosse : 76 %
Territoires du Nord-Ouest: 50%
Nouveau-Brunswick: 28%
Ontario: 7%

4 Comments

  1. bob graham

    an astonishing misrepresentation of Canada’s energy production/ use by the feds.
    the govt. document has so many errors it should be withdrawn, and renewed with accurate facts.

    Good job on the “fact finding” Robert

  2. Catherine Humeniuk

    I received a new post entirely in the French Language. I only read English, please

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