Conférence de Climat à Porto – Tout à fait naturel !

Contributed by Claus U. Rieth © 2018

English version: https://blog.friendsofscience.org/2018/09/18/global-green-airbag-versus-global-greenhouse/ 

« Bases scientifiques d’un climat changeant » – ainsi le sujet de cette conférence qui avait lieu à
l’Université de Porto en Portugal le 07. -08. Septembre 2018. Chercheurs de premier plan de différents
domaines, ingénieurs experts et esprits critiques étaient présents, de la météorologie, l’océanographie,
les mathématiques, la géophysique, la géologie et d’autres. L’audience compétente de 80 personnes
était venue de tous les coins du monde : la Nouvelle Zélande, l’Australie, le Canada, les Etats-Unis, la
Grande-Bretagne, la Norvège, la Suède, la France, l’Allemagne, l’Italie, la République Tchèque, le
Portugal. Le focus primaire de cette conférence visait les bases scientifiques de la recherche sur le
climat. Néanmoins au cours des sujets différents les questions de la communication vers le public se
posaient.

La doyenne de la Faculté des Lettres, Fernanda Ribeiro, prononçait les mots d’ouverture et insistait sur
la liberté de la recherche comme condition d’un progrès scientifique. Toute l’audience y consentait. Les
conférences et débats tournaient autour de quatre aspects :

1. Changements de climat et du temps
2. CO2, sensitivité de climat et effet de serre
3. Fonctions de renforcement dans le système de climat
4. Evidences observés, interprétations, et Géo-éthique

Nils-Axel Mörner, ancien chef du Département Paléo-physique & Géo-dynamique de l’Université de
Stockholm animait le cours de la conférence, hôte de la Faculté des Lettres et représenté par Maria

Assunçao Araùjo, professeur au Département de Géographie et membre du « Projet de niveau de mer
portugais » avec Pamela Mattlock-Klein. Lors de la conférence un groupe de manifestants arrivait pour
protester contre cette conférence sans même essayer de parler à l’audience.

Commandants et passagers clandestins

Les chercheurs posaient unanimement le CO2 sur la banquette du fond du mobile de climat. Aucun/e
soutenait l’ »hystérie » dans les médias et la politique à réduire ce « menace » assumé promu par le
GIEC et ses papiers politiques et les lobbys derrière les publications médiatiques dominantes.
Considérant la quantité énorme de vapeur d’eau – H2O gazéiforme – dans l’atmosphère, le H2O
gazéiforme est le player dominant sur la planète. Avec 1% d’humidité absolue en moyenne ( = 20%
rélative), le H2O gazéiforme domine le CO2 d’un taux de 0,04% ( = 410ppm – particules par un million)
d’un facteur 25, dont 94% du CO2 sont issu de l’émission naturelle – des océans et des sols – et
seulement 6% sonts issu des sources antropogènes – énergie fossile et production de ciment en
principal. Ce dernier représentant que 18ppm de 410ppm de tout le CO2 dans l’atmosphère – de la
surface de la mer jusqu’une altitude de 8000m – ou un particle de 2500. Le commandant en second des
gazes atmosphériques en jeu du climat c’est la vapeur d’eau invisible ou H2O gazéiforme. Le CO2 par
contre n’est que négligeable, ainsi le consensus des chercheurs (Veyres, Gervais, Harde). Pareille pour
les autres gazes atmosphériques responsabilisés pour le changement de climat comme l’ozone et le CFC.

Un airbag vert pour la Terre

La Terre vis-à-vis Vénus et Saturne a heureusement développé un « airbag » ou coussin atmosphérique
comme moyen de sécurité pour notre vie. Vapeur d’eau / H2O gazéiforme et CO2 ont au moins trois
propriétés bénéfiques : ils protègent la Terre du refroidissement – sinon les températures sur la Terre
diminuaient ou augmentaient à des conditions insupportables pour des êtres vivantes. Ils agissent d’un
coussin thermique. Deuxième : ils protègent notre vie et celle des animaux et plantes d’une radiation
solaire et cosmique excessive comme des verres polaroids. Troisième : ils assurent la bonne croissance
de toute la vie des plantes vertes sur la Terre. Sans CO2 pas de photosynthèse, pas de croissance en
dessous de 150ppm de CO2 (Veyres, Gervais, Harde). Le verdoyer mondial avançait grâce au CO2 –
meilleur croissance de légumes et de fruits, des céréales et d’algues pour une population toujours
croissante sur Terre qui va bientôt arriver à 10 milliards d’hommes. Sans coussin atmosphérique, sans
cet airbag vert, il y aura bientôt plus de famine et plus de morts de faim.

Grâce aux océans

Les océans marquent le visage de la Terre vu de l’espace spatial de « planète bleue », comme les
astronautes peuvent observer souvent avec plein d’émotions. Les océans sont un réservoir de chaleur
d’énorme capacité – la capacité de chaleur de 2,5 m de l’eau sous la surface correspond à celle de toute
la colonne d’air dessus de 8000m d’altitude, de la troposphère entière. Les océans produisent 50% de
l’oxygène par les algues qu’ils contiennent, comme une pub dans les rues de Porto nous disait. Ainsi les
océans absorbent aussi 70% du CO2, chaque année 1/10ème du CO2 atmosphérique, le stockent et le
transfèrent au grand bleu profond et là c’est transformé en Calcium-Carbonate et d’autres carbonates et
sombre au fond de la mer comme sédiment. Le CO2 est aussi stocké en forme de gaz dans l’eau. Les
océans contiennent 50 fois la quantité de tout le CO2 naturellement et anthropogènement émis. Leur
rôle est encore beaucoup sous-estimé car il y a très peu de points de mesure vu particulièrement la
surface vaste des océans. Des courants profondes d’eau froide bougent lentement du pôle nord au pôle
sud de la Terre. Cette circulation thermo-haline (haline – de « hals » gr. sel) prends un temps de 140 ans
(!) pour y arriver. C’est un des agents majeurs du climat à part du soleil et de H2O gazéiforme (Mörner,
Corbyn). Le grand bleu des océans bouge – lentement comme le Blues musical.

Lune, Soleil et Etoiles

Tout le monde sait que les marées sont gouvernés par la lune, même ceux qui habitent dans le pays et
qui ont une fois passé des vacances aux côtes bretonnes ou normandes. Les marées changent par
l’influence de la gravité de la masse de la lune, plus précisément dit. Dans l’espace il n’y a que le soleil, il
y a aussi les planètes et leurs lunes et les étoiles lointains. Les effets de masse s’additionnent à l’instar
d’un bus qui prends plus longtemps à accélérer ou freiner plus il y a des gens dedans. Ainsi les planètes :
s’ils sont tous dans la même ligne, la Terre fait un léger saut et elle accélère ou freine (Tattersall, Zeller).
Aussi le soleil : plus le soleil envoie d’énergie par la radiation électromagnétique ou photogène, et
énergie c’est la masse par la vitesse au carré comme nous a enseigné Einstein, plus la rotation de la terre
accélère. Comme dans un manège à chaines les sièges volent plus haut et distants au centre plus vite le
manège tourne – l’eau des océans à l’équateur monte plus plus vite la planète tourne. Mais car la
quantité de l’eau de mer est fixe, le niveau de mer monte dans la zone équatoriale et baisse dans les
zones polaires. Pareil, si l’activité solaire baisse, c’est l’effet inverse, et le niveau de mer augmente de
nouveau dans les zones polaires et baisse à l’équateur (Wysmuller, Mörner, Corbyn, Assunçao). Le
niveau de mer monte et descend avec le soleil comme les marées avec la lune.

Le besoin du « bain de soleil »

Comme chacun/e gêle la nuit quand le soleil s’est couché et le ciel est clair – aussi la Terre. Sans
radiation solaire dans l’atmosphère protégeant la terre refroidissait et chauffait à des températures
d’autres planètes invivables, personne n’y pourrait vivre. Car la Terre est un receveur net, elle dépend
du soleil comme donateur net. Quand le soleil « donne » beaucoup, la Terre devient plus chaude que
d’habitude, une période chaude, comme la période chaude romaine. Quand le soleil est « avarice », les
températures terrestres baissent et on peut faire le patinage sur les rivières et lacs comme au XVème
siècle à Londres sur le Tamise, à Amsterdam sur les canaux et le Tibère à Rome. C’était le dernier âgeglace
mineur – ou LIA Little Ice Age (Solheim, Yndestadt, Scafetta). La radiation solaire est le moteur de
l’horloge du climat. Les hauts et bas de la radiation – observé par le nombre des taches solaires et leur
nombre par période de temps – font la différence des âges terrestres. Le soleil est le commandant du
climat – les Maya et Inca le savaient bien.

Complexité, Chaos et Climat

Au XVIème siècle les gens ont brulé des « sorcières » – comme rapporté de Wittenberg en 1540 ou
habitait encore Martin Luther- quand une sècheresse et des «in »-tempéries ont dévasté l’Europe et ont
vidé les sources et même les fleuves comme le Rhin et les Lacs comme le Lac de Constance. Les « gens »
n’aiment pas le chaos des temps, le chaos du climat, ils l’aiment bien ordonnée la vie, cyclique comme
tout le reste. Et quand le pire arrive, « ils » aiment « faire » quelque chose au lieu d’attendre leur
« sort » ou « l’enfer ». Soit quelqu’un/e doit « payer pour » ou « confesser » ou « brûler ». Les « gens »
l’aiment simple et haïssent les choses compliqués en politique et en plein d’autres choses comme
l’éducation, l’alimentation, les relations, le travail et les loisirs. Personne n’aime la fatalité aujourd’hui
sans chance de tourner l’affaire, soit cancer ou parkinson ou autres misères (Rieth). C’est le moment des
« guérisseurs » et « médicastres » et « gourous ». Le climat est complexe – comme une histoire d’amour
– et nous, on l’aime simple. On cherche les recettes simples pour les sacs de nœuds. Qui tombe
amoureux pour les maths et les quanta ? Cependant c’est le seul chemin de raconter la vraie histoire du
climat (Essex, Masson, Gervais, Rittaud) Les simples suggestions de faire ceci et d’éviter cela – comme
d’éviter le CO2 et le méthane, de manger la viande et faire végétarien/ne (opposé par Glatzle), d’arrêter
d’inspirer (si c’était possible), payer une compensation afin de voler à Bali, confesser la consomption
d’énergie privé … fait partie des messages « simples » « d’un trip-gourou », le mec roulant au Rolls et les
adeptes « vénérant » comme folle « Pére » .

La conférence de Porto avait comme but tout cela – trouver un message sobre et basé sur évidence pour
un question de climat complexe. Recherche honnête scientifique rencontre dénigration balourde au
temps dans lequel un climat d’esprit moyen-âge semble de redominer la recherche marquée par l’âgede-lumière.
Ventre contre sang-froid, terreur contre souveraineté, panique contre « coolness ».

Le message de la seconde conférence sur le climat à Porto cette année – après celle qui avait Obama
comme orateur star, c’est : Restez calme, pas de peur. Le climat va bien, pas besoin de le sauver et pas
moyen de le faire non plus. Il se peut même qu’il devienne plus froid – l’histoire des cycles solaires le
suggère. Profitez dela vie protégé du coussin vert !

Claus U. Rieth
MBA, M.Div.
Mulhouse France

Voir aussi: https://www.climato-realistes.fr/conference-porto-changement-climatique/